
L'IVG n'est pas un acte anodin.
Médicalement et psychologiquement, l’IVG (interruption volontaire de la grossesse) comporte des risques qui peuvent apparaitre rapidement ou avec le temps. C’est la raison pour laquelle :
- les procédures sont juridiquement et médicalement très encadrées,
- seuls les centres médicaux agréés peuvent en pratiquer (nous consulter)
- un entretien psychosocial doit être proposé lors de la première consultation médicale avant ivg (art. L2212-4 du code la santé). Il est obligatoire pour les mineures.
- le médecin doit informer la femme des différents risques de l’ivg (art. L-2212-3 du code de la santé- la loi et la réglementation de l'IVG en France).
La décision de faire ou non une IVG repose uniquement sur la femme. Le médecin a enfin l’obligation de vérifier qu’elle ne subit pas de pressions qui la conduirait à faire un avortement sous contrainte. Jusqu’à une époque récente un délai de réflexion obligatoire de 7 jours avant la seconde consultation devait être respecté par le médecin afin que la femme puisse prendre une décision après réflexion. Ce delai a été supprimé.
Car l'IVG ne doit pas être faite dans la précipitation ou sous la pression d'un tiers. De nombreux témoignages en attestent.
Le délai légal de l’Ivg est de 12 semaines de grossesse maximum. Mais certains centres ou hôpitaux n’ayant pas le personnel pour faire un avortement chirurgical (par curetage et non par aspiration) ou ne voulant pas prendre de risques ne dépassent pas les 10 semaines…
L’ivg peut se pratiquer de deux façons :