Julia 29 ans, fait son témoignage de son ivg. Déjà maman d'un enfant de 6 ans, elle tombe enceinte et c'était désiré ! mais elle ne peut envisager sa grossesse et va faire une IVG.
Bonjour ! je m’appelle Morgane j'ai bientôt 21 ans, Normalement j'aurais du accoucher dans 8 jours ! j'en suis malade, je pleure tout les jours ! Je suis mal dans ma peau. c'est horrible !
« J'ai tué mon enfant » ou « l'avortement et l'impossible du deuil des mères ». C'est par ce titre choc que s'ouvre une étude rigoureuse de la psychanalyste Danielle Bastien sur le syndrome post-IVG.
Je veux témoigner car je suis anéantie. J’étais enceinte de 4 mois, d'une petite fille. ..Grossesse voulue par moi, mais j'ai été contrainte d'aller par mon partenaire avorter en Hollande ! IVG a 4 mois !
Je souhaite déposer mon témoignage afin d'aider les femmes et surtout leur faire comprendre quelle est la détresse psychologique à laquelle elles s'exposent dans l'acte de l'avortement
Trois chercheurs de l’Université de Manitoba au Canada ont publié une étude sur « les associations entre avortement, troubles mentaux, et comportement suicidaire dans un échantillon nationalement représentatif ».
Les chercheurs ont examiné la relation entre l’avortement, les troubles mentaux et le comportement suicidaire à l’aide d’un large échantillon nationalement représentatif aux Etats-Unis.
Le prestigieux ‘British Medical Journal’du 18 janvier 2002 a reconnu que les femmes courent un risque plus important de souffrir d’une longue dépression clinique suite à un avortement lors d'une première grossesse par rapport à celles qui ont poursuivi leur première grossesse jusqu’au terme.
Bien qu’elle soit aujourd’hui très médicalisée, l'IVG n’est pas un acte anodin. Même pratiquée dans les meilleures conditions, elle affecte le psychisme de la femme au plus profond d’elle-même car cet acte médicalisé ne guérit pas une affection mais arrête un processus de vie déjà enclenché et distinct de celui de la mère. Dans toutes les civilisations, la fécondité chez la femme en âge de donner la vie est une promesse de maternité et donc de joie.Guérir du syndrome post-ivg. Bien qu’elle soit aujourd’hui très médicalisée, l'IVG n’est pas un acte anodin. Même pratiquée dans les meilleures conditions, elle affecte le psychisme de la femme au plus profond d’elle-même car cet acte médicalisé ne guérit pas une affection mais arrête un processus de vie déjà enclenché et distinct de celui de la mère. Après avoir subit un avortement, la femme éprouve des sentiments contradictoires. Elle fait souvent un déni complet du processus de vie qui l’habitait
J’ai 21 ans et j’ai vécu l'ivg médicamenteuse à 17 ans en 2009. je pensais n'avoir pas le choix car j’étais jeune et je n'avais pas de situation stable. Avant et pendant l'ivg, je ne me rendais pas compte que cela pouvais avoir des conséquences sur mon moral et ma santé psychologique. Je ressentais un soulagement , avec aussi un peu de tristesse et de la honte. Mais les jours, les semaines et les mois ont passé sans que j’oublie ce petit bébé qui faisait partie de moi. Je ne pensais qu'a cela, mais je n’arrivais pas à en parler car c’était trop dur. Alors, je pleurais quand j’étais seule. 3 ans après, quand je ne m'y attendais pas, toute cette douleur enfouie en moi m’a provoqué des crises d’angoisses aigues et je suis tombée en dépression nerveuse. Aujourd’hui, je le vis autrement. J’y pense toujours mais j’avance dans ma vie. Mais malgré tout, je suis toujours sous médicaments. Tout cela fait parti de ma vie maintenant et je m'y fais.