IVG en France

Vous êtes ici :
ambulance-1822457_640

IVG en France : avec plus de 210.000 IVG par an, le nombre d’interruptions volontaires de grossesse ( IVG ou ITG) en France reste assez stable depuis plusieurs années. La principale évolution, sur cette période, se situe principalement  dans l’augmentation du nombre d’IVG pratiquées sur des adolescentes.

 

L’avortement en France

Avec plus de 210.000 IVG par an, le nombre d’interruptions volontaires de grossesse (IVG ou ITG) en France reste assez stable depuis plusieurs années comme  nous montre une étude du ministère de la santé à ce sujet rendue publique en septembre 2008.
La principale évolution, sur cette période, se situe principalement dans l’augmentation du nombre d’IVG pratiquées sur des adolescentes.
Ces statistiques sont à prendre avec des réserves car les bulletins ne sont souvent pas correctement remplis alors qu’ils sont obligatoires en particulier pour les IVG sur mineures.
Par ailleurs, dès que l’on parle d’avortement ou d’IVG en France , on touche à un domaine « sensible » et même assez « politique ».

Ainsi, 13.230 adolescentes de 15 à 17 ans ont subit une IVG en 2006, contre 11.500 deux ans auparavant. Elles étaient 848 jeunes de 15 ans à subir une IVG en 2006. Sur les deux cent dix mille IVG pratiquées en 2006, près des trois quarts concernent des femmes majeures âgées de 18 à 35 ans. Toutefois la part des plus jeunes (20 à 24 ans) qui ont eu une IVG a tendance à augmenter alors que celle des plus âgées (30 à 34 ans) est sur une tendance plutôt baissière.

Une autre évolution a été constatée à propos de l’IVG  médicamenteuse, qui peut être pratiquée en principe jusqu’à 7 semaines d’aménorrhée (fin de la cinquième semaine de grossesse), dans un établissement public ou privé.
 

Cette technique  représente désormais 46 % de l’ensemble des IVG en 2006, contre 18 % dix ans auparavant. L’IVG par médicament qui est devenue une alternative médicale à l’IVG par aspiration utérine – avortement instrumental ou chirurgical- a tendance à se stabiliser ou régresser dans le privé, et progresse surtout dans les établissements publics. Les IVG sont donc devenues le fait du secteur hospitalier qui traite 74 % des IVG, contre 67 % en 2001 et 60 % en 1990.

Les IVG en région parisienne

Le recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est « très inégal selon les régions, sans lien », précise l’étude, avec une différence dans la structure des âges.
Les régions Corse, Languedoc-Roussillon, Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur demeurent celles où les IVG sont les plus fréquentes, avec 18 IVG pour 1 000 femmes, contre une moyenne de 12,2 pour l’ensemble des régions.
Dans les DOM, ce taux atteint 28 IVG pour 1 000 femmes, soit le double par rapport à la métropole.
 

Selon une enquête INPES BVA de février 2007, 66% des personnes en âge de procréer utilisent un moyen contraceptif : 58% les estroprogestatifs, 28% les préservatifs, 21% les dispositifs intra-utérins (DIU) et 8% les autres méthodes. Cela montre encore un paradoxe car d’après les médecins interrogés, la « pilule » contraceptive ferait encore peur en raison des effets secondaires potentiels ou présumés (prise de poids, baisse de la libido, troubles de l’humeur, migraine, peur du cancer…). On constate non sans étonnement que les ventes en pharmacie diminuent.